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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 16:14

Une fois de plus,  un jugement qui stipule bien que le forfait jour n'est pas applicable pour un salarié cadre qui a été aidé par un militant CFDT.

Cet accord signé et réclamé par les syndicats  CFTC et SNAD n'est favorable que pour la Direction,  et peut être quelques élus de ces 2 organisations syndicales qui eux,  ne font que 35H00/semaine...et vous,  c'est le cas?

Ce jugement vient démontrer que le forfait jour, qui repose sur une autonomie réelle n'est pas adapté chez Decathlon où les cadres ont obligation de travailler avec des horaires liés au collectif du magasin.

Contactez nous:  cfdtdecathlon@hotmail.fr et sur le groupe "tu sais que as a travaillé chez decathlon quand..."

Ci-dessous un extrait du jugement:

 

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10 octobre 2018 3 10 /10 /octobre /2018 10:34

Semaine dernière,  la Direction a invité les organisations syndicales pour échanger sur le temps de travail et revoir donc l’accord sportif satisfait qui concerne les employés et agents de maîtrise :

Etaient présents la CFDT (3 personnes), le Snad (2 personnes) et la CFTC (1 personne).

 

Pour rappel,  cet accord permet à l’entreprise depuis 1999 de ne pas vous payer d’heures supplémentaires en fin de mois comme le prévoit votre convention collective (majorées à 25% ou à 50% !), permet à l’entreprise d’avoir une très grande flexibilité des horaires (0 à 44H00 voire 46H00 hebdo), d’avoir des heures de nuit payées à 1€50 l’heure (regardez vos bulletins de salaires lorsque vous travaillez la nuit), pire encore avec les fériés que vous travaillez qui impactent à la hausse votre temps de travail !

 

Il faut savoir que lorsque la convention collective prévoit une majoration à 25, 50 ou 100%,  si vous êtes payés par exemple à 10€00 de l’heure et que vous travaillez un jour férié majoré à 100%, vous devriez être payé à 20€00 de l’heure et non que le même taux habituel.

La CFDT a donc proposé au vu des résultats économiques de l’année passée (+ de 610 000 000€00 de résultat):

 

- ouverture aussi de négociations pour les temps partiel qui représentent aussi 50% de l’effectif de l’entreprise et pour revoir aussi l’annualisation qui créée du temps partiel subi (aménagement d’horaires compliqué pour les pères et mères de travail, les étudiants et les salariés ayant un second emploi))

- Application de la convention collective pour les heures supplémentaires payées fin du mois avec les majorations prévues à partir de la quarantième heure et possibilité de RTT pour ceux qui le souhaitent à la place d’heures supplémentaires

- extraire de l’annualisation le travail de nuit, jours fériés et dimanche pour que vous n’ayez plus d’heures payées en dessous de la convention collective

- roulement pour tous d’un samedi/mois pour un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle

- équilibre matin et après-midi au sein des équipes

- avoir un compteur d’heures « geseff » sur une année civile : 1er janvier au 31 décembre

- limiter le nombre de jours travaillés par semaine pour ceux qui le souhaitent (ex : 20H00 sur 3 j max)

- Avoir le retour des CP estivaux plus tôt (fin février)

- -Limiter les semaines interdites pour les CP (6 semaines)

- Cadrage des amplitudes pour un temps plein (max 40h pour ceux qui le souhaitent)

Une prochaine réunion aura lieu en novembre,  n’hésitez donc pas à nous contacter et nous rejoindre: cfdtdecathlon@hotmail.fr et page facebook :tu sais que tu as travaillé chez decathlon

 

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10 août 2018 5 10 /08 /août /2018 15:42

Depuis plusieurs mois, la Direction prend des décisions très rapides sur par exemple la suppression des marques, la possibilité pour les employés (vendeurs/sses, hotes/sses,techniciens/nes,...) de faire le travail d'un cadre,  et bien entendu sans en avoir le salaire et sans même ce soucier de l'impact sur les conditions de travail des salariés que cette organisation aller avoir...

 

Lors du dernier CCE, la CFDT a ré-alerté la Direction sur le fait que ces décisions hâtives pouvaient impacter le résultat économique.

En liaison avec les résultats dégagés et le versement de dividendes gargantuesques sur 2017, le fait de demander encore plus de polyvalence aux salariés sans contre-partie financière était du court terme et risquait d'engendrer une démotivation du personnel.

 

Si actuellement, vous estimez que votre travail a de moins en moins d’intérêt, que l'organisation actuelle vous pose pas mal de questions voire problèmes,  n'hésitez pas à nous joindre:

cfdtdecathlon@hotmail.fr

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14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 19:20

vous pourrez lire ci dessous un article de presse sur "l'entreprise libérée..."

lien du site pour l'article complet cliquez  ici

si vous souhaitez nous contacter: cfdtdecathlon@hotmail.fr

ci-dessous une intervention de Maitre Freixeda:

A Travail égal Salaire égal (Décathlon à fond l'exploitation) :

Selon le principe «  A TRAVAIL EGAL SALAIRE EGAL », tous les salariés, de même âge, de même catégorie professionnelle et  de même ancienneté  doivent  bénéficier du même salaire mais plus généralement des mêmes avantages.

Récemment, La Cour d’appel de Toulouse et le juge de l’exécution du TGI de Toulouse  a condamné l’entreprise à verser à Monsieur G. , responsable de rayon un rappel de salaire à hauteur de 15127€ , plus 2000 €  au titre de l’article  700 du CPC et  de délivrer les bulletins de salaire  portant régularisation du salaire aux motifs qu’il devait bénéficier du même salaire que les autres responsables de rayon de  même ancienneté  comme il ressort des NAO.

La société Décathlon doit donc respecter le principe d’égalité de traitement de tous les salariés se trouvant dans une situation identique. Exit l’injustice et l'exploitation.

Véronica FREIXEDA  

Avocat inscrit au Barreau de Toulouse

 

9 avenue Maurice Hauriou-31000 TOULOUSE     

                          

Direct :             06.09.44.64.29

 

Ci-dessous extrait de l'article de  Gabrielle Trottmann, Stanislas Meltzheim et Martin Lange pour "aucharbon mag".

"L’entreprise libérée, pour ceux qui font du chiffre uniquement

Les 78 000 « collaborateurs » de l’entreprise jouissent-ils tous de la même liberté qu’Alexandre ? Alexandre admet n’avoir pas commencé tout en bas de l’échelle : il avait déjà un bac +4 lorsqu’il s’est fait embaucher pour travailler au siège de Kipsta. La réalité est moins rose en magasin, d’après Sébastien Chauvin, délégué syndical et employé Décathlon en Seine-et-Marne : « À notre échelle, l’entreprise libérée, c’est à la tête du client. Tant qu’on fait du chiffre, tout va bien, on nous laisse une certaine marge de manœuvre. Sinon, on trouve rapidement une bonne raison de licencier le vendeur ou de le pousser à la démission ».

La direction a en effet théorisé un ensemble de procédures bien précises à mettre en œuvre afin de pousser un salarié vers la porte de sortie si celui-ci ne donne pas pleinement satisfaction : la « toolbox accompagnement externe ». Afin d’optimiser la « potentialité de la dream team », les patrons sont invités à « changer de mentalité » concernant les salariés « ni, ni » : ni potentiels, ni experts.

Comment pousser un « ni, ni » à la démission ?

Les managers doivent faire preuve de « courage et bienveillance », face à ces ni-ni. Relever toutes les « erreurs répétitives », observer tout et le noter au fur et à mesure. Obliger ses collègues à « analyser la situation » : observer, reconnaître, contrôler, écouter tout ce qui concerne l’employé dans le viseur de la direction. Il s’agit de « ne plus laisser l’équipe accepter les problèmes ». Lors des pauses, les responsables doivent faire comprendre au vendeur peu performant que des rumeurs circulent à son sujet.

Le patron doit lui savoir « lâcher prise » : il est invité à ne pas se livrer à un « acharnement quotidien » afin de s’épargner du stress, et à « éviter de toujours réfléchir sur comment le faire tomber ». De quoi mettre sérieusement à mal le principe de réduction des dispositifs de contrôle externe qui structure le concept de l’entreprise libéré.

Sébastien Chauvin a ainsi envoyé un courrier à la direction générale de Décathlon afin de l’alerter sur un cas de harcèlement au travail dans un magasin à Agen au mois de janvier…. sans jamais recevoir de réponse. La directrice de magasin mise en cause a quant à elle fait l’objet d’une promotion interne.

Pour le délégué syndical, les pratiques visant à faire pression sur les vendeurs qui ne font pas assez de chiffre sont monnaie courante : le forcer à faire l’ouverture et la fermeture du magasin le même jour, à travailler systématiquement les jours où il a des activités en dehors du travail…

Les salariés de chez Décathlon ne travaillent jamais à heure fixe. Et avec un turnover évalué à entre 30 et 35 % de la masse salariale, il n’est pas difficile de trouver un jeune étudiant à temps partiel plus accommodant et prêt à se donner à fond pour l’entreprise que les employés dont l’ancienneté tend à rendre plus soucieux de conserver une vie privée équilibrée.

L’entreprise libérée, cinquante heures par semaine

Un salarié plein de potentiel, chez Décathlon, c’est aussi un salarié qui ne compte pas ses heures. Veronica Freixeda, avocate spécialisée, défend depuis des années des cadres de chez Décathlon dont le temps de travail dépasse largement ce qui est prévu sur une base légale. Elle a remporté quasiment tous les procès engagés face au géant de la distribution d’articles sportifs.

Les cadres de chez Décathlon sont en effet embauchés sur la base d’un forfait jour, un dispositif qui permet de rémunérer un salarié en fonction du nombre de jours de travail effectués et non du nombre d’heures. Dans les faits, les cadres pour lesquels l’avocate plaide effectuent en moyenne une cinquantaine d’heure de travail par semaine. Le forfait jour permet donc à l’entreprise de rémunérer les employés concernés bien en deça de ce qui aurait du être leur salaire s’ils avaient été payés à l’heure. Saisie par une vingtaine de salariés, elle s’apprête à entreprendre de dénoncer l’accord cadre en vigueur au sein de l’entreprise. Travailler autrement, oui, travailler toujours plus, non : afin que l’entreprise libérée ne devienne pas source d’aliénation.

 

 

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 11:51

En cliquant sur le lien ci-dessous vous pourrez voir un reportage fait par l'oeil du 20H00:

Peut-on croire les palmarès des entreprises où il fait bon travailler ?

 

pour nous contacter: cfdtdecathlon@hotmail.fr

 

 

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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 15:32

 

Chez Decathlon, on aime faire la fête, s’amuser ensemble,...mais surtout l’entreprise est aussi concernée sur le sujet du harcèlement.

 

Vous êtes nombreuses à nous expliquer que votre responsable vous dit bonjour le matin comme votre mari en vous enlaçant, des entretiens individuels plus d’un par mois, des propositions d’aller manger un morceau... et ce n’est pas facile de dire non, surtout à son responsable.

 

N’hésitez pas à nous contacter et amener votre témoignage.

 

Nous vous garantissons une confidentialité totale mais surtout nous pourrons vous conseiller sur ce sujet.

 

Nous contacter : cfdtdecathlon@hotmail.fr

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22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 13:11

 

On ne manque pas d’idées de « jeux potaches » chez decathlon !

Dernièrement,  en région Centre Est, c’est encore un nouveau petit jeu « managérial » qui a été inventé :

Le matin,  pour motiver, à la demande d’un responsable, on se met en rond et on met un post-it sur le dos de son collègue en  écrivant ce que l’on pense de lui…

Bien triste et inadmissible de voir encore ces méthodes managériales infantilisantes et d’une autre époque,  et qui surtout peuvent faire de gros dégâts sur le moral des personnes !

Rappelez-vous des « Patrick Award » dans un entrepôt,  où il était question ici de nominer celui qui avait fait la plus grosse bourde de la semaine en lui remettant ce trophée en l’honneur de Patrick,  du film camping qui a « raté » sa vie…la encore la direction avait juste jugé ce jeu de « potache entre adulte consentant »…

Si vous êtes témoins ou victimes de ce type d’agissements,  n’hésitez pas nous contacter.

L’employeur a bien une responsabilité sur la santé physique et morale de ses salariés (article L4121-1)  et encore plus quand il en a la connaissance!

Nous contacter : cfdtdecathlon@hotmail.fr

 

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21 septembre 2017 4 21 /09 /septembre /2017 13:31

 

On ne manque pas d’idées de « jeux potaches » chez Decathlon !

Dernièrement,  en région Centre Est, c’est encore un nouveau petit jeu « managérial » qui a été inventé :

Le matin,  pour motiver, à la demande d’un responsable, on se met en rond et on met un post-it sur le dos de son collègue en  écrivant ce que l’on pense de lui…

Bien triste et inadmissible de voir encore ces méthodes managériales infantilisantes et d’une autre époque,  et qui surtout peuvent faire de gros dégâts sur le moral des personnes !

Rappelez-vous des « Patrick Award » dans un entrepôt,  où il était question ici de nominer celui qui avait fait la plus grosse bourde de la semaine en lui remettant ce trophée en l’honneur de Patrick,  du film camping qui a « raté » sa vie…là encore la Direction avait jugé ce jeu de « potache entre adultes consentants »…

Si vous êtes témoins ou victimes de ce type d’agissements,  n’hésitez pas nous contacter.

L’employeur a bien une responsabilité sur la santé physique et morale de ses salariés (article L4121-1)  et encore plus quand il en a la connaissance!

Nous contacter : cfdtdecathlon@hotmail.fr

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13 avril 2017 4 13 /04 /avril /2017 13:43

Encore une fois via un tour de passe-passe, la première entreprise de France où il fait bon vivre est fière de vous annoncer qu'elle a su profiter depuis le 1er Février 1999 de vos 10H00 gratuites que vous avez pu faire, et ce gâce à un merveilleux accord signé, réclamé et validé par des organisations syndicales très complaisantes comme d'habitude que sont la CFTC et UNSA/SNAD...

Ci-dessous l'accord en question où vous pourrez voir qui a encore accompagné l'entreprise dans ses choix sociaux (faites un copier/coller du lien ci dessous):

https://www.dropbox.com/s/d90sju61vsf2d6g/Accord%20sportifs%20satisfaits%2001%2002%201999%5B1%5D.pdf?dl=0

En gros, depuis très longtemps, le code du travail prévoit 1600H00, puis, suite à la canicule de 2003, mise en place de la journée de solidarité, ce qui a pour impact de rajouter 1/5ème de votre base horaire, soit 7H00 pour un temps plein.

Mais chez Decathlon, c'était 1617H00, jusqu'au 1er janvier 2017 via une loi qui est passée l'été 2016 annulant ce type d'accord et que l'entreprise essaye par tous moyens de faire appliquer en se réveillant fin mars 2017...

La Direction Générale a bien précisé que c'était bien le collaborateur qui choisira de se faire payer en heures supplémentaires ces 10H00 minimum ou de les récupérer, ce qui n'est pas le cas dans tous les magasins.

Il est très important que vous conserviez vos plannings réalisés clôturés afin de contrôler vos heures, car si vous faites confiance, ce sera au bénéfice de l'entreprise...

Concernant les jours fériés et dimanches, non, ils ne sont pas payés double et ce grâce encore à cet accord qui permet d'annualiser les heures : vous êtes vous déjà demandé pourquoi la nuit pour 4 ou 5H00 travaillées vous êtes gracieusement gratifiés de 10 ou 12 € et cela pour 5H00 de travail!!!!!!!!!!

Aujourd'hui, avec ce qui vient encore de se passer, pourquoi les 2 syndicats majoritaires CFTC et l'UNSA/SNAD ne retirent-elles pas leur signature de cet accord qui devrait se nommer "Direction satisfaite" car vous n’avez pas non plus d’heures supplémentaires payées mensuellement…

posez-vous les bonnes questions ...

pour nous contacter: cfdtdecathlon@hotmail.fr

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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 15:06

 

 

 

 

 

Agen : les conditions de travail à Décathlon dénoncées par des salariés

 

La CFDT a recueilli des témoignages sur la dureté des méthodes managériales, que la direction réfute.

Une action de la CFDT n’est pas à écarter. C’est en tout cas une possibilité face à l’absence de réponse de la direction de Decathlon, après le signalement de plusieurs « cas de souffrance au travail », répertoriés par le syndicat au sein du magasin de Boé.

 

« Nous avons recueilli des témoignages accablants, sur notre blog ou encore via les réseaux sociaux », pointe Sébastien Chauvin, délégué syndical central CFDT Décathlon. Selon les courriers transmis, il est question de « pressions, de temps de travail ou de pause non respectés, de climat délétère dans l’optique de pousser les salariés à la démission ».

Absentéisme

« La CFDT reproche à la direction générale de ne pas prendre ses responsabilités pour garantir la santé physique et mentale des salariés de ce magasin », livre Sébastien Chauvin, pointant un taux d’absentéisme et de « turn over » au sein des effectifs très important.

"Ma volonté est de révéler les talents de chacun et leur donner tous les moyens pour s’épanouir au mieux" 

 

De son côté, la direction du magasin assure que l’ambiance au sein des équipes est « l’une des meilleures de France.

Pour preuve, l’enquête interne “Decathlon Team Mate Barometer” sur les conditions de travail affiche de très bons résultats, ou encore le semi-marathon couru dernièrement entre collègues. Nous avons vécu un agrandissement et des actions de recrutement. Certains collaborateurs ne partageaient pas le projet du magasin, voire de l’enseigne, et ont fait le choix de partir. Pour ma part, ma volonté est de révéler les talents de chacun et leur donner tous les moyens pour s’épanouir au mieux, tous les jours. Je suis là pour mes collaborateurs et ils me le rendent bien », conclut la directrice de l’enseigne de sport à Boé.

 

POUR NOUS CONTACTER: cfdtdecathlon@hotmail.fr

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