Ce droit s’exerce sur les lieux et pendant le temps de travail. Le temps consacré à l’expression est payé comme temps de travail.
Cette expression a notamment pour objet de définir les actions à mettre en oeuvre pour améliorer leurs conditions de travail et l’organisation de l’activité.
Les opinions que les salariés, quelle que soit leur place dans la hiérarchie professionnelle, émettent dans l’exercice du droit d’expression ne peuvent motiver une sanction ou un licenciement.
Et c’est bien là que le bât blesse : si encore une fois cette loi existe bien, il en est tout autre pour un grand nombre d’entre vous qui oserait vouloir s’exprimer en exposant des problèmes d’organisation que vous subissez, la réponse risque d’être très claire : « il est peut-être temps pour toi de travailler sur un projet externe » ou encore « nous sommes dans le commerce et c’est comme ça» et pourtant là encore le droit devrait s’appliquer.
Si l’entreprise mène une enquête tous les ans sous l’appellation « enquête collaborateur satisfait » (qui a tendance à se dégrader de plus en plus), est-ce que là encore, la réponse n’est pas dirigée : être obligatoirement satisfait ???...
au fait, pourquoi n'y a t il pas d'accord sur cette liberté d'expression au sein de l'entreprise???...
Ce droit de pouvoir s’exprimer ne peut passer malheureusement que par un mandat comme par exemple Délégué du Personnel.
Donc, si vous vous sentez de représenter les autres et que vous avez envie de faire bouger les choses, contactez-nous afin de pouvoir vous faire respecter en ne restant plus seul et être bien conseillé.